Aujourd'hui, alors que la technologie Blockchain devient de plus en plus répandue, certains projets Web3 créatifs commencent à s'aventurer dans le domaine traditionnel de l'immobilier. Cependant, cette innovation pourrait cacher d'énormes risques.
Récemment, un projet se présentant comme "propriété numérique" a suscité un large intérêt. Ce projet prétend réaliser la tokenisation de l'immobilier grâce à la technologie Blockchain, mais il pourrait en réalité comporter de multiples risques.
Tout d'abord, le soi-disant "NFT immobilier" du projet n'est en réalité qu'une simple reconnaissance de droits d'image. Selon un précédent judiciaire de la cour de Californie, le simple fait de détenir ce type de token ne confère pas au détenteur la propriété réelle d'un bien immobilier. Cette pratique pourrait induire les investisseurs en erreur et entraîner des litiges juridiques.
Deuxièmement, les rendements locatifs élevés promis par le projet sont également sujets à caution. Bien que le taux de rendement annualisé annoncé atteigne 12%, les données sur la chaîne montrent qu'aucun dividende n'a été distribué pendant trois mois consécutifs. Ce qui est encore plus préoccupant, c'est que 94% du fonds provient du capital des investisseurs ultérieurs, une structure qui ressemble fortement à celle d'un système de Ponzi.
La répartition des tokens du projet présente également un grave problème de centralisation. Les dix premières adresses contrôlent 94 % de la circulation, ce qui signifie que quelques personnes pourraient manipuler le prix du marché. De plus, une porte dérobée pour l'émission supplémentaire a été découverte dans le contrat intelligent, ce qui permet au projet de vider le fonds à tout moment.
Les données sur la blockchain confirment davantage les problèmes du projet. Le volume des transactions des NFT immobiliers est tombé à zéro, tandis que le rendement locatif réel est de -100%. De plus, des preuves montrent que l'équipe du projet vend environ 470 000 dollars de tokens par mois, et les flux de fonds pointent vers une société offshore.
Dans le domaine des actifs numériques, l'innovation est certes importante, mais les investisseurs doivent rester vigilants et examiner attentivement la substance derrière les projets. Pour les projets qui prétendent pouvoir numériser facilement des actifs traditionnels, une vigilance accrue est particulièrement nécessaire. À l'ère du Web3, investir de manière rationnelle et prendre des décisions avec prudence est plus important que jamais.
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SighingCashier
· 07-30 12:43
Encore le même vieux schéma, c'est juste une rénovation du Système de Ponzi.
Aujourd'hui, alors que la technologie Blockchain devient de plus en plus répandue, certains projets Web3 créatifs commencent à s'aventurer dans le domaine traditionnel de l'immobilier. Cependant, cette innovation pourrait cacher d'énormes risques.
Récemment, un projet se présentant comme "propriété numérique" a suscité un large intérêt. Ce projet prétend réaliser la tokenisation de l'immobilier grâce à la technologie Blockchain, mais il pourrait en réalité comporter de multiples risques.
Tout d'abord, le soi-disant "NFT immobilier" du projet n'est en réalité qu'une simple reconnaissance de droits d'image. Selon un précédent judiciaire de la cour de Californie, le simple fait de détenir ce type de token ne confère pas au détenteur la propriété réelle d'un bien immobilier. Cette pratique pourrait induire les investisseurs en erreur et entraîner des litiges juridiques.
Deuxièmement, les rendements locatifs élevés promis par le projet sont également sujets à caution. Bien que le taux de rendement annualisé annoncé atteigne 12%, les données sur la chaîne montrent qu'aucun dividende n'a été distribué pendant trois mois consécutifs. Ce qui est encore plus préoccupant, c'est que 94% du fonds provient du capital des investisseurs ultérieurs, une structure qui ressemble fortement à celle d'un système de Ponzi.
La répartition des tokens du projet présente également un grave problème de centralisation. Les dix premières adresses contrôlent 94 % de la circulation, ce qui signifie que quelques personnes pourraient manipuler le prix du marché. De plus, une porte dérobée pour l'émission supplémentaire a été découverte dans le contrat intelligent, ce qui permet au projet de vider le fonds à tout moment.
Les données sur la blockchain confirment davantage les problèmes du projet. Le volume des transactions des NFT immobiliers est tombé à zéro, tandis que le rendement locatif réel est de -100%. De plus, des preuves montrent que l'équipe du projet vend environ 470 000 dollars de tokens par mois, et les flux de fonds pointent vers une société offshore.
Dans le domaine des actifs numériques, l'innovation est certes importante, mais les investisseurs doivent rester vigilants et examiner attentivement la substance derrière les projets. Pour les projets qui prétendent pouvoir numériser facilement des actifs traditionnels, une vigilance accrue est particulièrement nécessaire. À l'ère du Web3, investir de manière rationnelle et prendre des décisions avec prudence est plus important que jamais.